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— Magnus Carlsen (@MagnusCarlsen) September 19, 2024
Le n°1 mondial incontesté depuis 2010 et ancien champion du monde de 2013 à 2023 avant qu'il ne renonce à participer à cette compétition, s'est étonné, étant toujours actif, de recevoir le titre de meilleur joueur de tous les temps et a estimé que ce titre aurait dû revenir à Garry Kasparov. À quelques encablures de la votation par l'Assemblée générale de la FIDE sur la motion présentée par le Kirghizstan demandant que le microcosme échiquéens en reviennent au noble propos qu'on peut lire sur la bannière de la FIDE (gens una sumus) et que cesse donc le deux poids deux mesures qui voit les sportifs russes et biélorusses interdits de participation là où des sportifs d'autres fédérations dont les gouvernements mènent des actions, aujourd'hui comme hier, terroristes, voire génocidaires (suivez mon regard...), le Norvégien en a profité pour prendre position contre cette demande dans une déclaration politique allant dans le sens du célèbre antipoutinien de longue date, exilé aux USA depuis qu'il s'est essayé à une carrière politique plutôt qu'échiquenne – pour le grand bien du monde des échecs dans lequel il avait semé une gabegie par la création d'une fédération faîtière alternative qui a durée le temps que Kasparov sorte par la petite porte de la scène échiquéenne.
Les fédérations échiquéennes de l'UE (ECU) vont évidemment dans le même sens – et, en cette époque d'érosion au plan mondial de l'hégémonie libérale occidentalocentrée, elles vont sans doute recevoir le même soufflet qu'il y a deux ans dans le même cadre, lors de la réélection d'Arkady Dvorkovich à la tête de la FIDE. Voici leur déclaration commune:
Lors de sa réunion à Budapest le 18 septembre, le Bureau de l'ECU a publié la déclaration suivante en relation avec la discussion sur les sanctions du CIO contre la Russie et la Biélorussie et la violation de la juridiction sportive de la Fédération ukrainienne d'échecs:
L'ECU décide de maintenir les sanctions contre la Russie et la Biélorussie, conformément à la politique du CIO, afin de protéger l'intégrité de la FIDE. L'ECU demande à l'AG de la FIDE de maintenir les sanctions contre la Russie et la Biélorussie imposées par le Conseil de la FIDE en 2022.
L'ECU regrette la décision du panel disciplinaire secondaire de la FIDE qui permet effectivement à la Fédération russe d'échecs (RCF) de continuer à opérer en son sein et d'adopter dans sa structure, des territoires qui appartiennent à l'Ukraine et qui sont sous la juridiction sportive de la Fédération ukrainienne d'échecs. Cela constitue une violation de la charte du CIO, des statuts de la FIDE et de l'intégrité territoriale d'une fédération membre de l'ECU. En outre, ces activités de la RCF sont considérées par les organisations internationales comme la facilitation d'une occupation militaire illégale.
Nous demandons au Conseil de la FIDE d'exiger de la RCF qu'elle mette fin à toute opération sur le territoire ukrainien et, en cas de non-respect, de suspendre la RCF avec effet immédiat.
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