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En ce début d'année, les décrets loufoques relatifs au covide ont, après le tennis, également ébranlés l'élite du jeu d'échecs. C'est ainsi que l'équité sportive a été mise à rude épreuve dans l'un des plus anciens et vénérés événements échiquéens - le tournoi Tata Steel.
Acteur contre son gré de cette mauvaise comédie, le Russe Daniil Dubov [sur a photo à droite] a tout d'abord perdu sans jouer sa partie de la septième ronde contre le Néerlandais Anish Giri, parce qu'il refusait de porter un masque.
En dehors de tout cadre légal et de toute justification scientifique, les organisateurs voulaient en effet imposer au sportif de haut niveau un manque d'oxygénation pendant son effort, parce qu'un membre de son entourage avait été testé positif. Suite à ce "drame", Dubov a procédé à un test rapide qui s'est avéré être négatif. Mais les organisateurs ont exigé qu'un test PCR confirme la chose. Or le résultat de ce dernier ne devaient tomber qu'après le début de la partie. C'est pourquoi, l'arbitre en chef a, du haut de son incompétence scientifique et médicale, ordonné au Russe de jouer en portant un masque facial. Le talentueux et ingénieux joueur a refusé arguant qu'il s'agissait pour lui d'une question de principe. Dès lors l'arbitre devait aller au bout de son abus d'autorité en déclarant que le Russe perdait la partie par forfait.
Dans l'après-midi, on apprenait que le test PCR de Dubov était négatif et qu'il pourrait reprendre le tournoi le lendemain à l'occasion de la huitième ronde, sans être obligé de porter un masque...
Mais l'affaire ne devait pas s'arrêter là. Un nouveau test avant la neuvième ronde tournait à nouveau positif, et condamnait une fois de plus le Russe à perdre sans jouer. Plutôt que de s'en aller immédiatement loin de cette bouffonnerie - rappelons que Dubov est en pleine forme, même pas le nez qui coule! -, le Russe persistait à se faire tester, et arguait, le soir avant la dernière ronde, sur la base d'un nouveau test cette fois négatif, qu'il devait pouvoir affronter Carlsen lors de la treizième ronde.
Mais même lorsque vous essayez de comprendre et de faire avec la logique covidienne, celle-ci vous échappe - à moins d'être possédé. En effet, les organisateurs disqualifiaient purement et simplement le Russe en indiquant sur Twitter:
Daniil Dubov a été contrôlé positif au COVID-19 jeudi. Un deuxième test demandé par Dubov lui-même a donné un résultat négatif. Les autorités sanitaires néerlandaises stipulent que dans ces circonstances, le résultat positif du test est valable et remplace le résultat négatif.
Du Ionesco, on vous dit! Quelles sont donc les bases juridiques de la stipulation des autorités néerlandaises? Pourquoi le test le plus récent est-il moins valable que le plus ancien?... On ne le saura jamais - évidemment puisque cela n'a aucun sens!
Espérons pour le Russe que son test négatif soit au moins reconnu par les autorités allemandes, afin qu'il puisse prendre part à la première étape du Grand-Prix qui débute jeudi à Berlin! Vu la vaccinolâtrie proche du délire autrichien qui règne actuellement dans la patrie de Goethe, il n'est pas dit que le petit monde échiquéen ne soit pas prochainement le lieu de nouveaux chapitres kafkaïens...
Quoi qu'il en soit, la victoire de Carlsen par forfait lors de la dernière ronde permet au Norvégien de réaliser un nouvel exploit en marquant 9½ points sur 13, un score final qui n'a été dépassé que deux fois - en 2013, par ce même Carlsen, et en 2020 par Caruana; les deux finalistes du championnat du monde de 2018 avaient alors engrangé un total de 10 points.
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